
(Opinion du lecteur)-Maintenant 73 jours se sont écoulés depuis l’annonce de la possibilité de la fermeture de l’urgence à Trois-Pistoles. Nous avons déposé une lettre ouverte, il y a trois semaines et sans étonnement, nous sommes sans réponses.
En tant que professionnelles en soins, nous sommes très inquiètes de l’avenir des soins de proximité et de la prise en charge lors des soins critiques. Plusieurs d’entre nous sont angoissées pour les membres de la population ou ceux de nos familles. Il n’y a aucun profit à faire lorsqu’on parle d’une vie ou même plusieurs vies qu’on peut faire la différence. Impossible de dormir la conscience tranquille avec cette possibilité de fermeture qui nous tourmente les idées nuit et jour.
Aujourd’hui, nous sommes déçues et nous avons envie d’être entendus par notre gouvernement. Si c’était un membre de votre famille, auriez-vous le même discours?
La nuit nos vies compte aussi.
L’équipe des infirmières de l’urgence de Trois-Pistoles : Kim Beaulieu, Justine Leblond, Diane Lepage, Lorrie Côté, Véronique Bernier, SarahJane Joncas Landry, Caroline Bisson, Rachel Labelle, Pascale Godbout, Joanie Ouellet, Emmanuelle Lajoie, Stéphanie Dionne, Jérôme Richer, Catherine Alexandra Rioux
Photo : Plusieurs infirmières étaient présentes à la conférence de presse de protestation contre la menace de fermeture de l’urgence de Trois-Pistoles de soirs et de nuits. (Photo Alexandre D’Astous)