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L’acériculture, un métier passionnant

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(M. J.) « Économiquement, l’acériculture est essentielle pour les Basques et le Témiscouata. Elle revitalise nos milieux. On doit tous être conscient de son importance pour la prospérité de nos municipalités », indique Francine Caron, enseignante au Centre de formation en acériculture de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.
La commission scolaire a reconnu, voilà déjà 14 ans, toute l’importance de l’acériculture, en mettant sur pied un programme s’adressant aux ouvriers acéricoles ou aux propriétaires d’érablières. « Le besoin pour une main-d’œuvre qualifiée est énorme. Tellement que nous ne pouvons répondre à toutes les demandes des entreprises acéricoles », ajoute Mme Caron.
Un domaine en évolution
L’acériculture a beaucoup évolué  au cours des dernières décennies avec, entre autre, l’arrivée de plusieurs nouvelles technologies. Avant le  métier s’apprenait dans le contexte d’une entreprise familiale, maintenant la formation en acériculture s’avère incontournable.
L’enseignante acéricole, dont les parents possédaient une cabane à sucre à Saint-Elzéar-de-Témiscouata, a elle-même été de la première cuvée des étudiants du Centre de formation en acériculture situé à Pohénégamook : « Le centre est propriétaire  d’une érablière-école de 4 500 entailles et vend son sirop en vrac, dans des barils. Les futurs acériculteurs peuvent y recevoir une formation pratique et théorique.  Seulement deux centres de ce type existent au Québec ».
D’une durée de 1 005 heures, la formation est diversifiée : travaux d’aménagement d’une érablière, installation et entretien d’équipement, entaillage, nettoyage, fabrication des produits de l’érable, etc.  Elle se donne d’octobre à mai ou à distance pour les personnes de l’extérieur de la région.  Les étudiants bénéficient aussi  de stages dans des entreprises acéricoles
Les propriétaires d’érablière peuvent suivre, pour leur part, des formations spécifiques comme sur l’entaillage durant quelques jours et par petits groupes.
Pour Mme Caron, les perspectives d’emploi en acériculture sont plus qu’intéressantes : « Selon la taille de l’entreprise acéricole, on  peut avoir du travail presque à l’année longue. C’est un métier passionnant! »
Pourcentage des revenus agricoles provenant de l’acériculture –  MRC des Basques : 11% ; MRC du Témiscouata : 55% (MAPAQ, 2010)
Dans la MRC des Basques et du Témiscouata, on dénombre près de 200 entreprises acéricoles.
Information : Centre de formation en acériculture : 418.854.0720

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