
(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski–La Matapédia, incluant La Mitis, Les Basques et la Neigette, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouit de l’adoption à la Chambre des communes du projet de loi C-202, déposé par le Bloc Québécois pour assurer la défense complète de la gestion de l’offre. La motion, présentée le 5 juin, a reçu l’appui unanime de tous les partis.
Ce projet de loi interdit désormais toute concession sur la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux. Il répond à une demande claire des producteurs : mettre fin aux reculs répétés lors des négociations internationales. Après les ententes de l’AECG, du PTPGP et de l’ACEUM, qui ont toutes affaibli ce modèle, il était plus que temps de tracer une ligne.
« On ne peut plus se permettre de céder un seul pouce de notre modèle agricole. Le lait, les œufs, la volaille : ce sont nos fermes, nos familles, nos régions. C’est maintenant qu’il faut agir, pas après la prochaine entente avec les États-Unis », a déclaré Maxime Blanchette-Joncas.
Pilier de la vitalité des communautés
Le député rappelle que dans une région comme le Bas-Saint-Laurent, l’agriculture est bien plus qu’un simple secteur économique : c’est un pilier de la vitalité des communautés. La production laitière, à elle seule, représente 51 % des revenus agricoles de la région, soutient 514 fermes, plus de 4 700 emplois, et génère 440 millions de dollars en retombées économiques. Dans Rimouski–La Matapédia, 210 producteurs livrent chaque année plus de 160 millions de litres de lait, pour des revenus équivalents à 160 millions de dollars.
Il ajoute : « Un dollar par litre. Et derrière chaque litre, il y a une famille, une entreprise, un territoire. »
Il ne s’agit pas seulement de défendre un modèle agricole, mais de protéger nos communautés, notre autonomie alimentaire et notre économie régionale. C’est aussi garantir aux consommateurs des produits locaux de qualité, conformes aux normes environnementales les plus strictes.
Maxime Blanchette-Joncas salue le consensus obtenu à la Chambre, mais il insiste : « Le Sénat doit maintenant faire sa part. Nos producteurs attendent depuis trop longtemps. »
Photo : Le député de Rimouski–La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, avec les membres du conseil d’administration de la Société d’agriculture du comté de Matapédia. (Photo courtoisie)