
(Alexandre D’Astous)-Le musicien et percussionniste montréalais Daniel Bellegarde, récipiendaire d’un Global Music Award pour son précédent album « Anba Tonèl », présentera au Festival international de Jazz de Montréal le spectacle de son dernier opus instrumental « Pastourelle », paru le 11 mars dernier.
« Pastourelle » est le deuxième album de sa trilogie des musiques du terroir d’Haïti et des Antilles françaises.
Daniel Bellegarde sera sur scène le 4 juillet à 18 h à la scène Loto-Québec. Ce sera aussi un moment unique puisqu’il aura l’occasion d’inviter son ami Lilison Di Kinara de la Guinée-Bissau pour ce concert.
Daniel sera également entouré des musiciens : Toto Laraque guitare-voix, Fritz Pageot basse, Jean-Christophe Germain violon-voix-percussions, Rodrigo Simoes cavaquinho-bandolim-viola caipira, Michel Dubeau thin et low whistle, Eric Breton batterie-percussions.
Un voyage à travers les rencontres de l’artiste
Influencé par la musique traditionnelle haïtienne mais aussi par le style country et la musique celtique et brésilienne, l’artiste nous fait voyager à travers ses rencontres et expériences musicales faisant partie du patrimoine culturel des Antilles françaises et d’Haïti.
Hommage à la résistance à l’esclavage, il cherche à ranimer un peu d’histoire liée à sa double identité haïtienne-canadienne.
Daniel Bellegarde propose avec ce nouvel album une vision personnelle en incorporant des sonorités celtes comme le thin, low et irish whistle ou brésiliennes comme le cavaquinho, le bandolim, la guitare 7 cordes ou la viola caïpira. Suivant cette démarche, il s’est également permis d’inclure l’os rythmique sur quelques pièces, produisant un son distinctif original. « Pastourelle » se traduit comme un hommage au quadrille, à la contredanse, à la valse et même à la polka créole.
Daniel Bellegarde contribue à la scène musicale québécoise depuis plus de trente ans avec d’innombrables collaborations auprès d’artistes aussi variés que Robert Charlebois, Émeline Michel, Bïa, Paulo Ramos ou le Cirque du Soleil dans les Chemins invisibles.
Photo : Daniel Bellegarde. (Photo courtoisie)