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Chantal Pilon candidate du Parti libéral – Plus qu’une Rimouskoise… Une Bas-Laurentienne!

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(Richard Daigle) Née « l’année de l’Expo », en 1967, la candidate libérale dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Chantal Pilon, s’engage dans sa communauté depuis près de 25 ans. Directrice du comité organisateur de la Coupe Memorial de la Ligue de hockey junior majeur du Québec à Rimouski en 2009, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Rimouski-Neigette pendant trois ans jusqu’en 2017, partie prenante aux activités de Moisson Rimouski-Neigette et des Fées marraines, elle a touché un peu à tout dans sa ville.

Pendant 10 ans, elle a travaillé comme directrice du marketing pour Telus à Rimouski. Ensuite, alors qu’elle ne devait diriger la Société de promotion économique de Rimouski que pour quelques mois, elle y passe trois années. Après avoir servi de courroie de transmission entre la Ville et les entrepreneurs, elle-même devient chef d’entreprise en acquérant G Communication de l’homme d’affaires très connu, le regretté Gonzague Drapeau. La candidate libérale y consacre sept ans, non sans que l’appel de la politique active ne la taraude. En 2017, elle dépose sa candidature à la mairie de Rimouski. Une fois ce geste accompli, Chantal Pilon comprend rapidement qu’elle ne pourra à la fois être mairesse et propriétaire de son entreprise de communication. Elle se désiste donc de cette course pour éviter que ses employés ne se retrouvent dans le néant.

Ayant par la suite réussi à vendre G Communication au fils du fondateur, Dominic Drapeau, à sa conjointe Geneviève ainsi qu’à Pierre Chassé, tout de suite après son désistement pour la mairie, Mme Pilon entame des pourparlers avec le Parti libéral du Canada en vue d’une candidature en 2019. Elle dit ne pas vouloir défaire le député sortant, le néodémocrate Guy Caron, mais bien son parti qui, selon elle, ne figure pas parmi les réels aspirants au gouvernement. Elle croit d’ailleurs que la campagne dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques demeurera civilisée et « plus intelligente ».

Comment donc convaincre les électeurs qui voudront voter pour le candidat plutôt que pour le parti? Elle mise sur sa réputation de mener à bien les dossiers qu’elle pilote et sur la possibilité qu’enfin, sa circonscription soit « au pouvoir ».
« Moi, le message que je passe, c’est : “Est-ce qu’on peut se donner une chance d’être au pouvoir?” La chance d’être au pouvoir et de monter nos dossiers, parce que ça fait très longtemps qu’on est dans l’opposition, que ce soit au niveau provincial, au niveau fédéral […]. »

Depuis la fin du printemps, Chantal Pilon sillonne la circonscription, en particulier le Témiscouata et Les Basques, deux MRC où elle tient à démontrer qu’elle n’est pas seulement la candidate de Rimouski. Elle espère visiter l’ensemble des 39 municipalités de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques. C’est pourquoi elle a entamé une précampagne dès la fin du printemps. Elle soutient avoir rencontré près de 15?000 personnes depuis, un peu partout. Mme Pilon entend poursuivre une campagne sur le terrain, « sans jambettes », en se concentrant sur le message communiqué aux gens.

La candidate libérale se dit particulièrement touchée par les inégalités qui affectent les différents territoires qui composent sa circonscription. Elle fait allusion aux personnes âgées qui ne peuvent vieillir dans leur communauté d’origine et qui doivent déménager dans des résidences des centres, comme Rimouski ou Rivière-du-Loup.

mme nombre de ses adversaires, elle a expérimenté les ratés de la couverture cellulaire dans la région. Chantal Pilon rapporte elle-même s’être retrouvée avec une crevaison dans un secteur isolé, où son appareil ne recevait aucun signal. Elle a également recueilli à ce sujet le témoignage d’un ambulancier qui n’a pu joindre un hôpital afin de prescrire un médicament à un patient qu’il transportait.

Sur un plan plus personnel, Mme Pilon vient de découvrir les joies de la motoneige… ce qui lui donne l’occasion de rappeler que le gouvernement de son parti a justement investi l’an dernier pour la modernisation des surfaceuses de sentiers.

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