
(Alexandre D’Astous)-Après avoir entendu le premier ministre François Legault faire un plaidoyer pour une « grande corvée » de transformation de l’économie québécoise, Alliance forêt boréale invite le gouvernement à faire preuve de leadership dans ce dossier en accentuant et en accélérant le déploiement de la politique d’intégration du bois dans la construction 2021-2026.
Alliance forêt boréale (AFB) est très inquiète pour l’industrie du bois d’oeuvre devant l’incertitude qui plane à propos de l’imposition de droits de douane de 25 % sur les produits canadiens par le président des États-Unis, Donald Trump.
Minimum de 50% dans les constructions commerciales et institutionnelles
Pour atténuer cette éventualité, elle demande une obligation gouvernementale d’utiliser un minimum de 50 % de bois dans les constructions commerciales et institutionnelles.
« Cette guerre commerciale lancée par le président américain place nos communautés forestières dans une grande incertitude. Nous pensons, comme le Conseil de l’industrie forestière, qu’il faut accroître substantiellement l’utilisation de notre bois dans nos constructions. Le gouvernement doit poser un geste concret en ce sens », déclare Yanick Baillargeon, président d’Alliance forêt boréale.
En plus d’être une importante ressource québécoise dont l’utilisation accrue assurerait le maintien des activités forestières et des retombées socioéconomiques dans nos régions, le bois est un matériau de construction solide, léger, et durable, en plus d’être écologique. En effet, l’arbre, une ressource renouvelable, possède la propriété de capter le carbone tout au long de sa croissance, puis de le séquestrer dans son bois. C’est pourquoi Alliance forêt boréale encourage l’utilisation de ce matériau, un geste efficace dans la lutte contre les changements climatiques.
Photo : Le bois est un matériau de construction solide, léger, et durable, en plus d’être écologique. (Photo Unsplash)