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Un équipage professionnel pour une traversée sécuritaire
Arnaud Gagnon
Quand L’Héritage 1 largue les amarres pour relier les deux rives du fleuve, les passagers peuvent être certains d’une chose : l’équipage à bord est là pour assurer une traversée sécuritaire, contre vents et marées!
Pendant les quatre-vingt-dix minutes nécessaires pour parcourir les dix-huit kilomètres séparant Trois-Pistoles et Les Escoumins, tout est mis en place pour la sécurité des passagers.
Deux capitaines sont aux commandes de la traverse, selon leur semaine de travail : le capitaine Alexandre de Lasalle, dans la jeune trentaine, mais qui cumule près de 14 années d’expérience en navigation. Il est secondé par le capitaine Gérard Belley qui remplace le capitaine François Thériault, ce dernier quittant L’Héritage 1 après 25 ans de service à bord.
Donner au suivantLe capitaine Belley n’est là que pour la saison 2017. Dans la soixantaine, proche de sa retraite, il navigue cette année sur la traverse afin, dit-il, de transmettre ses connaissances et son expérience à des plus jeunes. Et côté expérience, il en a beaucoup puisqu’il navigue depuis près de 54 ans : « J’ai commencé sur une goélette de bois avec ma famille, j’ai navigué sur les Grands Lacs, dans les Caraïbes, jusqu’au Brésil. J’ai aussi été pilote de navire pendant 29 ans ».
Un capitaine supervise toutes les manœuvres du bateau et dans le cas de L’Héritage 1, c’est lui qui prend les commandes à l’approche des rives. « L’approche de Trois-Pistoles peut être délicate, surtout à cause des marées, explique le capitaine Belley. Chaque section du fleuve à ses caractéristiques. Tout dépend de la météo et des vents. Mais notre traversée est tout à fait sécuritaire. Les normes opérationnelles sont très strictes. »
Un service chaleureuxÀ bord de L’Héritage 1, le service est chaleureux. Tout est orienté afin de vous assurer une traversée confortable. Un peu le mal de mer? On vous offrira des bonbons ou des biscuits au gingembre, fameux pour remettre l’estomac en place.
Et puis tout le personnel est sympathique : durant la traversée, il n’hésite pas à prendre le temps de jaser et de répondre aux questions ou aux préoccupations des passagers.
Côté administratifBeaucoup d’améliorations ont été apportées à la timonerie pour la saison 2017, nous indique Patricia Russell, directrice générale de la Compagnie de navigation des Basques (CNB) : « Nous avons renouvelé les radars, les sonars, le système de navigation assistée par GPS et les ordinateurs à bord. La timonerie est maintenant bien adaptée aux nouvelles technologies de l’informatique et plus pratique pour l’équipage. Il nous reste à remplacer les deux hélices et le système de ventilation. »
La Compagnie de navigation des Basques a aussi procédé à une refonte de son site internet, ce qui facilite grandement les réservations.
« Nous espérons, pour cette année, une autre belle saison pour notre traverse. Je tiens d’ailleurs à remercier les membres du conseil d'administration pour leur essentielle collaboration. Un merci spécial aussi à Arnaud Gagnon mon mentor et mon guide, pour son aide et son expérience. Nous travaillons tous ensemble pour l’amélioration de la qualité de vie des employés tout comme pour la sécurité des 30 000 passagers qui empruntent, chaque année, L’Héritage 1 », de conclure Mme Russell.
Site internet pour réservations : traversiercnb.ca
Le capitaine François Thériault était de la première traversée de L’Héritage 1. Il quitte cette année après 25 ans de service à bord.
Le capitaine Gérard Belley à l’entrée de la timonerie
Monique Théberge, département de la réservation et qui travaille pour la CNB depuis près de 25 ans, Carl Plourde, département de la réservation et Patricia Russell, directrice générale de la CNB.
Le capitaine Alexandre de Lasalle
Notre-Dame-des-Neiges AVEC VUE SUR LE FLEUVE
Le territoire de la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges enclave presque complètement celle de Trois-Pistoles. C’est leur séparation administrative, en 1916, qui mena à la création de Trois-Pistoles. « On ne met pas trop l’accent sur ces démarcations. Nos deux municipalités travaillent ensemble pour le milieu. Nous sommes tous des Pistolois! »,
affirme André Leblond, maire de Notre-Dame-des-Neiges.
« Nous avons des ententes intermunicipales dans plusieurs domaines comme les
services d’incendie, le traitement des eaux usées, la bibliothèque et le quai pour la traverse vers Les Escoumins », indique le maire qui est aussi président de la Régie intermunicipale des infrastructures portuaires de Trois-Pistoles et Les Escoumins (RIIP) et de la Compagnie de navigation des Basques (CNB).
Entre fleuve et montagnesLe quai de la traverse est situé sur le territoire de Notre-Dame-des-Neiges dont le littoral maritime se forme de baies et de onze grèves. Plusieurs îles composent son patrimoine naturel et historique.
L'île aux Basques, l'île aux Pommes, l'île de la Razade d'en Haut et l’île de la Razade d'en Bas s’avèrent de véritables refuges pour une multitude d’oiseaux marins, dont l’eider à duvet, le cormoran à aigrettes, le goéland argenté et le goéland marin.
L’île aux Basques doit son nom aux pêcheurs basques qui venaient y chasser la baleine. On y a recensé une diversité de 229 espèces d’oiseaux.
Sur l’île de la Razade d’en Haut, une croix de pierre rappelle que le 23 décembre 1841 un groupe de deux cents chasseurs de phoques – communément appelés loups-marins – fut emporté avec les glaces et y accosta, leur sauvant ainsi la vie.
Au large de ces îles, on retrouve encore des phoques, parfois attroupés hors de l’eau sur des rochers et qui mettent bas au début de juillet.
Paysages forestiers et rurauxNotre-Dame-des-Neiges se développe sur les rivages du Saint-Laurent, mais comprend aussi un territoire agricole et urbain avec nombre d’entreprises d’hébergement et de restauration.
La municipalité est traversée par la rivière Trois-Pistoles où il est possible d’emprunter des sentiers pédestres ou de se baigner. Un pont suspendu surplombant un vieux barrage, la chute Sault Mackenzie et une passerelle permettent de belles découvertes au cœur d’une nature envoûtante.
Des « extras » pour tablette
Le journal L’Horizon propose ce mois-ci la première version de son édition Extra pour tablette, que vous pouvez aussi consulter à partir de votre ordinateur. Des compléments d’information ainsi que du contenu exclusif seront donc disponibles dans l’Horizon Extra.
Vous pouvez consulter L’Extra de la Traverse Trois-Pistoles/Les Escoumins à partir de notre site internet. Le lien se trouve en page d'accueil du site : www.journallhorizon.com (Horizon Extra à droite de votre écran).
Continuez de nous suivre cet été via notre page facebook et notre site internet.
Bien que certaines archives indiquent qu’une liaison maritime interrives est établie dès 1904, c’est le 15 avril 1913 que le bateau Trois-Pistoles inaugure officiellement une traversée quotidienne vers Les Escoumins avec à son bord le capitaine Ernest Rioux, le mécanicien Alfred Sirois et le matelot Philippe Beaulieu. On le nommait le « bateau de la malle » parce qu’il transportait le courrier ramassé chaque matin à la gare de Trois-Pistoles. Ce service postal pris fin vers 1955 lorsque des camions prirent la relève sur la Côte-Nord.
Au fil des ans, les communautés des deux rives ont développé des liens socioéconomiques importants.
Dans les années 1940 et 1950, beaucoup de travailleurs empruntaient la traverse au quai de Trois-Pistoles pour se rendre aux chantiers forestiers de la Côte-Nord avec leurs outils et de la nourriture pour eux et les animaux. De grandes quantités de denrées alimentaires transitaient par la traverse. « Lorsque j’étais jeune, j’ai participé à la conduite de petits troupeaux de bœufs à travers les rues de la ville jusqu’au quai où les animaux étaient descendus dans la cale du traversier », raconte Maurice Desjardins dans son livre Faits et gestes à la grève du Quai de Trois-Pistoles, en ajoutant qu’André D’Amours, boucher de Trois-Pistoles, « exportait sur la Côte-Nord des quantités incroyables de viande ».
De nos jours, on estime à 4 M$ les retombées économiques de la traverse pour les communautés interrives.
Trois-Pistoles : patrimoine, culture et beauté des paysagesLe territoire de Trois-Pistoles rassemble tout à la fois patrimoine, culture et beauté des paysages, dans une contrée chargée d’Histoire.
Trois-Pistoles doit son nom à la perte d’un gobelet d’argent dans une rivière. Le marin qui l’aurait laissé tomber à l’eau, vers 1621, se serait alors exclamé : « Voilà trois pistoles de perdues ». Le 19 mars 1664, le jésuite Henry Nouvel a célébré une messe sur le lieu actuel de Rivière-Trois-Pistoles. Le seigneur Jean Riou et son épouse Catherine Leblond s’établirent, en 1695, au lieu connu sous l’appellation de La Pointe, à proximité du quai.
Le diable à l’égliseAvec ses clochers et son dôme central achevés en 1887, l’église Notre-Dame-des-Neiges domine Trois-Pistoles. Une légende veut qu’un cheval noir, d’une vigueur exceptionnelle, aidât sa construction. Il apparut sans que personne ne sache d’où il venait. Mais on raconte que c’était le diable lui-même et qu’on ne devait jamais enlever sa bride. Quelqu'un passa outre la recommandation et le cheval disparut aussitôt, laissant les travaux inachevés. Une pierre manque toujours à l’église au sommet d'un des murs.
Trois-Pistoles possède aussi d’autres bâtiments architecturaux significatifs, comme le Manoir Rioux-Belzile datant de 1810 et la Maison du Notaire de 1842.
Trois-Pistoles est le centre administratif de la MRC des Basques qui comprend onze municipalités. Dans ce paysage de fleuve, de montagnes et de lacs, on retrouve nombre d’activités de plein air et des festivals pour tous les goûts.
Le service du traversier Trois-Pistoles–Les Escoumins fait partie de notre paysage depuis plus de 100 ans. Il fait partie de notre patrimoine et contribue fortement à notre industrie touristique. Ce service permet aussi de maintenir plus de vingt-six emplois directs, ce qui n’est pas à négliger.
La population des deux rives, depuis toujours, a vu à ce que ce service reste actif et les gouvernements des deux paliers ont entendu notre appel.
Le regard des administrateurs de la Compagnie de navigation des Basques est maintenant tourné vers le futur en voulant s’assurer du maintien du service pour des années à venir. Il n’y a rien de simple dans le monde des affaires et encore moins dans le monde maritime. Il nous faudra vivre avec les incertitudes et les obligations qui seront contemporaines aux administrations futures.
Nous avons une équipe de professionnels qui oeuvrent à tous les niveaux de la Compagnie et nos populations se doivent d’être fières de voir transiter d’une rive à l’autre des visiteurs qui utilisent notre service. Accueillons-les comme de dignes invités.
À tout le personnel et aux administrateurs, et ce, au nom de ma population, je vous dis merci de contribuer à cette vie maritime. Bonne traversée!
Jean Pierre Rioux, maire de
Trois-Pistoles et personne ressource
pour la Compagnie de navigation des Basques (CNB).
Deux rives, 1 héritage
Mot du maire
Fait assez remarquable relié aux Escoumins : on peut observer des baleines ou pêcher le saumon en plein cœur de la municipalité. Des lieux qui sont, en plus, facilement accessibles à pied ou en vélo. Entre fleuve et arrière-pays forestier, Les Escoumins offrent aussi la possibilité de pratiquer la plongée sous-marine dans des fonds marins exceptionnels ou de fréquenter plusieurs pourvoiries déployées sur un vaste territoire parsemée d’une centaine de lacs.
La rivière des Escoumins coule au centre de la municipalité. Jadis, elle hébergeait une importante population de saumon atlantique, mais le flottage des billes de bois - pendant plus d’un siècle - a interféré avec la montaison du poisson. « Un programme d’ensemencement a été entrepris, explique le maire André Desrosiers, afin de favoriser le rétablissement de la population de saumon. Cette rivière, de 84 km, est gérée par la Corporation de gestion de la rivière à saumons des Escoumins (CGRSE) qui regroupe la Municipalité des Escoumins et le Conseil de la Première nation des Innus d’Essipit. »
Le maire ajoute que, dans plusieurs autres domaines, une étroite collaboration existe avec Essipit, la municipalité voisine. « Nous partageons l’eau potable et les égouts. Nous avons aussi refait la rue menant au quai et travaillons avec les Innus pour la relocalisation de la caserne d’incendie. »
Des sites chargés d’HistoireEn se promenant dans Les Escoumins, on part à la découverte de son milieu naturel, mais aussi son histoire. Une passerelle mène à la rivière des Escoumins et le parc des Chutes est une belle halte pour pique-niquer en famille. On peut aussi accéder à un belvédère avec vue sur la baie.
Le site de la pointe à la Croix rappelle que, vers 1550, les Basques venaient y chasser la baleine et les dégraisser. C’est en 1723 qu’une croix fut érigée sur un rocher surplombant la baie des Escoumins en l’honneur de Notre-Dame-du-Bon-Désir et pour la fondation de la paroisse nommée Saint-Marcellin. Par la suite, la municipalité Les Escoumins deviendra, en 1860, la première à être constituée sur la Haute-Côte-Nord.
À la pointe de la Croix, il est possible de voir des baleines, mais aussi des mouettes tridactyles et de Bonaparte ainsi que nombre de canards plongeurs, dont le garrot d’Islande une espèce malheureusement en péril. Le sentier des Moulins longe la baie et conduit au quai des Escoumins.
D’autres incontournablesLe Centre de découverte du milieu marin – situé au quai des Pilotes – est une fenêtre unique sur le monde sous-marin du Saint-Laurent. Il propose expositions, films et activités de découverte, comme celle où des plongeurs-interprètes montrent en direct, à travers des images en haute définition, leur exploration de l’univers des étoiles de mer, des anémones et des concombres de mer.
On y apprend aussi que le grand requin blanc et quelques autres de ses comparses cartilagineux fréquentent notre fleuve. De nombreux services aux plongeurs sont disponibles, comme de la location d’équipement. À l’extérieur, on peut pique-niquer en scrutant l’horizon pour voir tout près baleines, phoques et oiseaux marins.
C’est aussi là qu’une série de concerts a lieu les soirs de pleine lune dans l’hémicycle extérieur du Centre, soit le 8 juillet, 5 août et 9 septembre. Des moments privilégiés et un peu magiques où le jazz se joint au souffle des baleines.
Situé juste à côté du Centre de découverte du milieu marin, dans l’anse aux Basques, le quai des Pilotes est le point de départ des pilotes qui vont rejoindre les navires canadiens et étrangers au large. Ces navires s’arrêtent devant Les Escoumins et les pilotes doivent les guider à travers les nombreux périls du fleuve. Fondée en 1860, la Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent regroupe les pilotes de la partie du fleuve Saint-Laurent qui s'étend de l'extrémité ouest du port de Québec jusqu'à une ligne imaginaire tirée entre l'anse aux Basques et l'église de Saint-Simon sur la rive sud.
En 1845, les frères Nazaire et Charles Têtu et leurs cousins, Félix et Jean-Frédéric Boucher construisent un moulin à scie, un hangar, un moulin à farine et une trentaine de maisons pour accueillir des colons venus, notamment de la seigneurie de Trois-Pistoles.
À la découverte DES ESCOUMINS
(M. J.) À vingt minutes à peine au large de Trois-Pistoles, il est possible d’admirer un fabuleux spectacle : des dizaines de phoques communs se prélassent sur des rochers. C’est le capitaine Jean-Pierre Rioux, aussi gardien de l’Ile aux Basques, qui organise ces excursions où l’on peut contempler toute la beauté du fleuve et de ses animaux marins.
Dans les lueurs du soleil couchant, le bateau dérive tout doucement, moteur coupé, pour approcher les phoques. Appuyés sur un flanc, tête dressée et queue relevée, les phoques font la « banane ». Humains et animaux s’observent avec curiosité. Plusieurs plongent pour venir plus près du bateau, si proches qu’on peut établir des contacts visuels avec certains d’entre eux. Leur tête, petite et ronde, fait presque penser à celle d’un chien.
Un groupe d’anglophones de l’École de langue française de Trois-Pistoles - en majorité des jeunes filles de l’Ontario – lancent des petits cris admiratifs en voyant les phoques. Le capitaine Rioux explique qu’autrefois « on appelait les phoques loups marins, parce que leurs longs gémissements ressemblent à ceux du loup. »
Il nous dit aussi qu’avec le béluga, le phoque commun est le seul mammifère marin résidant de façon permanente dans cette partie du Saint-Laurent. On estime sa population à moins de 3 000 individus. Passant l’été non loin de nos rives, il s’éloigne l’hiver à la recherche de glaces. Il peut vivre trente ans, pèse 100 kilos et mesure 1.5 mètre. Les accouplements ont lieu en juin et juillet après le sevrage des chiots.
Des phoques et des poissonsLes phoques se nourrissent à l’occasion de crustacés ou de mollusques mais principalement de poissons. Ayant mauvaise réputation auprès de certains pêcheurs, on l’a chassé intensivement jusque dans les années ’70. Des primes étaient mêmes octroyées pour les tueries. Mais, selon le Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM), « la quantité de poissons ingérés par une population de phoques ne peut, à elle seule, expliquer le déclin des différents stocks de poissons commerciaux ». Cette chasse est maintenant interdite, exceptée pour les Amérindiens et quelques rares pêcheurs.
L’Ile aux PommesLe capitaine Rioux n’est pas seulement intarissable sur les phoques, il connaît aussi des histoires de marins et de naufrages.
Au retour, en longeant l’Ile aux Pommes – d’où s’éloignent des volées de canards - les anglophones rigolent à l’évocation du nom de l’ermite du lieu : Coucou Belisle. Passant de longs mois sur l’île, il accueillait parfois les pilotes dont les goélettes aidaient les navires européens à remonter le fleuve jusqu’à Québec. Métier difficile mais lucratif, une certaine concurrence existait entre les pilotes. Malgré les conditions climatiques hasardeuses, il fallait être le premier à offrir ses services aux navires qui passaient. À leur retour, les pilotes pouvaient s’arrêter sur l’île à l’abri des intempéries et Coucou Belisle les recevait alors chaleureusement.
L’Ile aux Pommes connut aussi un naufrage. Le 4 mai l893, le navire allemand Wandrahm s’échoua avec 680 passagers à son bord. Aucun décès, mais les immigrants allemands passèrent quatre jours sur l’île avant qu’un navire ne vienne les rescaper. Et on raconte que Coucou Belisle eut une brève mais intense aventure amoureuse avec une belle allemande…
Information : 418.851.1202
Des loups marinsAU LARGE DE TROIS-PISTOLES
CommunautéINNU D'ESSIPIT
Localisée sur la rive sud de la baie des Escoumins et enclavée dans la municipalité des Escoumins, Essipit se rejoint rapidement dès la sortie de la traverse venant de Trois-Pistoles.
Les Essipiunnuat ont occupé pendant des siècles le site de la pointe de la Croix, à l’est de la baie des Escoumins. En 1850, la présence de colons attirés par l’industrie forestière entraîna leur retrait forcé. Ils furent délocalisés par le gouvernement du Canada dans la réserve de Pessamit – anciennement Betsiamites – à plus de 100 km à l’est de leur territoire actuel. Cette stratégie ayant échoué, en 1892, on leur accorda une réserve de 0,4 km2 sur la pointe des Escoumins.
De nos jours, les Essipiunnuat revendiquent un territoire beaucoup plus vaste; leur « Innu Assi » s’étend sur 442 km2 où ils gèrent six pourvoiries pour les amateurs de plein air, de chasse et de pêche à la truite mouchetée indigène sur l’un des 125 lacs naturels du territoire.
Les Innus possèdent aussi une entreprise d’excursions à la baleine en zodiac dont le départ se fait au quai des Bergeronnes ainsi que les campings Le Tipi et Tadoussac. De plus, ils proposent quatre sites de chalets à louer près du fleuve ou en pleine nature. Avec des pêcheurs autochtones et non autochtones, ils opèrent deux bateaux pour la pêche au crabe des neiges et à l’oursin, une usine de transformation et un réseau de distribution.
Les Entreprises Essipit appartiennent aux membres de la communauté dans un système coopératif. Au cours des 35 dernières années, cette approche communautaire a permis la mise en place d’une économie diversifiée, dont le chiffre d’affaires s’élève à plus de 10 M$.
À ne pas manquer : Pow wow Essipit du 20 au 23 juillet. Plusieurs activités prévues pour la famille avec spectacle en plein air, musique, danse sous chapiteau et feux d’artifice.
COMPLEXE HÔTELIER PELCHATLe Complexe Hôtelier Pelchat, fier de ses 45 années d’expérience en hôtellerie, propose 39 chambres de grande qualité avec vue sur le fleuve. Il offre aussi de nombreux services : piscine extérieure chauffée, dépanneur licencié, accès à Internet haute vitesse, vaste terrain de stationnement et forfaits pour la plongée sous-marine ou pour une croisière aux baleines.
L’entreprise Pelchat Pourvoirie permet un hébergement dans une nature sauvage.
Au restaurant Le Bouleau, situé tout juste en face du Complexe Hôtelier Pelchat, on peut déguster un menu dont la spécialité est le poisson et les fruits de mer.
Information : 418 233-3330
ou sans frais 1 888 BALEINE www.complexepelchat.com
MANOIR BELLEVUELe Manoir Bellevue, doté d'une vue panoramique sur la baie des Escoumins, est la plus ancienne résidence des Escoumins. Sa construction remonte à l’époque de la première scierie Têtu et Boucher, en 1845. Elle a été la demeure du gérant de la scierie John Edmond Barry et d’Aglaée Rouleau, parents de la célèbre Robertine Berry (1863-1910), première femme journaliste canadienne-française, écrivaine, conférencière, militante féministe et éditrice d’une revue.
Née à L’Île-Verte, Robertine Barry a passé sa scolarité aux Escoumins de 1868 à 1873, pour ensuite entrer au couvent de Trois-Pistoles, puis chez les Ursulines de Québec. Elle a été proche d’Olivar Asselin, de Louis Fréchette et d’Émile Nelligan qui lui a dédié l’un de ses poèmes Rêve d’artiste.
Information : 418 233-3325 - www.manoirbellevue.com
À bord de L’Héritage 1, il faut bien ouvrir les yeux : au loin, il est possible d’apercevoir le dos de petites baleines blanches. Parfois confondus avec l’écume des vagues, les bélugas font une courte apparition et nagent souvent en groupe.
Le petit rorqual évolue près des côtes des Escoumins; sa nageoire dorsale courbée est visible dès qu’il apparaît. Il peut effectuer des sauts et surfe curieusement sur de grosses vagues dans le sillage de la traverse.
Entre mai et octobre, treize espèces de baleines fréquentent les eaux froides et salées du Saint-Laurent. La grande majorité d’entre elles sont migratrices, excepté le béluga, un résident à l’année du fleuve.
Que ce soit sur le pont de L’Héritage 1, depuis la côte, en bateau de croisière, en zodiac ou en kayak de mer, les occasions ne manquent pas d’admirer ces extraordinaires et mystérieuses créatures marines.
Quai des EscouminsLe quai de la traverse L’Héritage 1 aux Escoumins est un site privilégié pour l’observation de baleines. Le petit rorqual, le béluga, mais aussi le rorqual bleu et le rorqual commun s’approchent souvent de la rive. On peut aussi avoir la chance d’observer le rorqual à bosse ainsi que le cachalot.
Quai des PilotesLe Centre de découverte du milieu marin, situé en bordure d’une fosse marine, voit défiler beaucoup d’espèces de baleines. Tout à côté, à l’anse aux Basques, le quai des Pilotes permet aussi de belles observations.
Pour s’y rendre : prendre la route 138 Est, puis tourner à droite avant d’entrer dans Les Escoumins, sur la rue des Pilotes. Le quai se situe tout au bout de cette rue.
Pointe de la CroixPointe de la Croix, au cœur du village des Escoumins, est un site historique. Dans les années 1500, les Basques s’y étaient installés pour dégraisser les baleines et les phoques qu’ils chassaient. De nos jours, on peut y voir des baleines de tout genre, parfois de très près.
Pour s’y rendre : prendre la route 38 Est, tourner à droite juste avant la côte sur la rue de la Croix à environ 700 mètres après le pont. Le site se trouve au bout de cette rue, près de la croix!
Pour découvrir les baleines : s’ouvrir les yeux, mais aussi tendre l’oreille pour entendre le puissant souffle de certaines d’entre elles…
À noter que l'équipage de l'Héritage 1 participe au programme de collecte de données d'observation des mammifères marins du ROMM: www.romm.ca.
Crédit photo :Frédéric Back et les Éditions Québec Amérique et la Société Radio-Canada
Pour admirer de mystérieuses CRÉATURES MARINES
Technicien de maintenance éolienne – Nicolas-Riou
EDF Renewable Services (EDF RS), un leader dans le domaine de l’énergie éolienne, est à la recherche d’un technicien de maintenance d’éolienne avec un profil coordonnateur à temps plein pour le site du parc éolien Nicolas-Riou.
Champ d’activité :Dans ce poste, le technicien relèvera du Responsable du site, assurant des interventions sur les équipements électrique de moyen ainsi que sur les éoliennes et haut voltage que ce soit pour la maintenance préventive ou pour effectuer des réparations suivant les besoins.
Supérieur hiérarchique: Responsable du site
Division/Département: Opérations et Maintenance
Localisation: Saint-Mathieu-de-Rioux
Classification : Non-Exempté
Conditions de travail:Le technicien de maintenance partage son temps entre le travail de terrain et les tâches administratives telles que des tâches de formations planifiées, de sécurité, de supervision. Le technicien de maintenance peut travailler en équipe ou seul. Un véhicule de service lui est fourni pour transporter l’équipement, l’outillage et les pièces nécessaires pour effectuer les réparations ou la maintenance des éoliennes (ou autres équipements). De manière générale, le technicien de maintenance peut être appelé à travailler dans des conditions climatiques extrêmes. Le technicien sera amené à se déplacer environ 30% de son temps pour des formations ou supporter des besoins sur d’autres sites au Québec, Canada ou hors pays. Il aura occasionnellement à travailler sur des horaires de travail flexibles (soirs et fins de semaine).
Responsabilités :•Travailler en toute sécurité en toutes circonstances et demander de l’aide pour effectuer
les tâches qu’il (elle) ne connaît pas ou ne se sent pas capable d’effectuer en toute sécurité;
•Opérer et prendre soin des équipements de l’entreprise de manière efficace et en toute sécurité;
•Effectuer du dépannage (troubleshooting) d’éoliennes ou d’équipement moyen et haut voltage;
•Préparer des devis pour soumission;
•Coordonner le travail de sous-traitants ou autres employés;
•Inspecter et réparer des équipements ou composants d’équipements d’éoliennes, de poste
de transformation, de réseaux collecteurs, chemins d’accès, bâtiment, ou autre;
•Faire le contrôle de la qualité du travail effectué par les sous-traitants, les manufacturiers
(incluant d’éolienne) ou autre personnel;
•Graisser / serrer les boulons des éoliennes;
•Être amené(e) à effectuer la maintenance suivant le type d’éolienne (manufacturier d’éoliennes)
sur différents sites;
•Effectuer des vérifications sur le statut, incluant des codes d’erreurs, des éoliennes
et réparer les problèmes;
•Remplacer des composantes mécaniques;
•Inspecter les composants du moyeu et des pales, suivant les besoins par type de turbine;
•Remplir au quotidien les bons de travail, feuilles de temps et autres documents spécifiques
au projet ou aux tâches effectuées;
•Changer l’huile de boîtes d’engrenages (multiplicateurs) dans une zone désignée ou sur le terrain;
•Réparer des pièces en matériaux composites;
•Toutes autres tâches demandées par le Responsable du site et/ou personne assignée.
Qualifications :•Diplôme d'études collégiales dans un domaine connexe, ou l’équivalent, ou jusqu'à un an
d’expérience ou formation similaire, ou une combinaison équivalente de formation et expérience;
•Bilingue (Français – Anglais);
•Compléter de façon satisfaisante toutes les formations techniques et de sécurité
pour un(e) technicien(ne) junior;
•Bonnes connaissances informatiques (suite MS Office).
•Être capable de suivre des instructions écrites et orales;
•Bonne communication écrite et verbale;
•Avoir un permis de conduire valide;
•Avoir un passeport valide et la possibilité de voyager aux É.-U. ou ailleurs.
Qualités recherchées:•Sens de l’analyse, de la synthèse;
•Excellente structure de travail;
•Initiative;
•Leadership;
•Proactivité et autonomie;
•Souci du détail ;
•Capacité à gérer simultanément plusieurs projets;
•Capacité à travailler sous pression.
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Offre d'emploi
Veuillez nous faire parvenir votre CV en mentionnant le titre du poste qui vous intéresse
à l’adresse suivante : sebastien.murray@edf-re.com