
(Texte de Richard Daigle/Journal L’Horizon) La rencontre tenue hier soir (5 décembre) entre la MRC et Récupération des Basques (RDB) a mené à une entente de principe pour le contrat de traitement des matières résiduelles.
Au terme de trois heures et demie de discussions, dont une heure et demie en tête-à-tête entre le préfet et le directeur général de la MRC, Bertin Denis et Claude Dahl, et les représentants de RDB, « la grande majorité des maires se sont dits d’accord avec la proposition », rapporte M. Denis. Trois maires ont préféré consulter leurs élus municipaux avant de se prononcer.
Le fin mot de l’histoire sera connu lors de la prochaine réunion des maires, le 11 décembre.
Le préfet Denis explique que Récupération des Basques « a fait ses devoirs » et qu’elle a effectué une importante révision de ses prix. M. Denis admet par ailleurs que RDB offre non seulement la récupération des matières, mais aussi un service social que personne d’autre ne peut assumer dans son milieu. D’autre part, peu ou pas d’entreprises de ce secteur peuvent fournir une qualité de matières aussi irréprochable. RDB collecte dans des sacs, non compactées, et ses travailleurs en font le tri à la main. Malheureusement, en raison de la chute des prix sur les marchés internationaux, Récupération des Basques ne peut pas réellement récolter la plus-value qu’apportent ses méthodes.
Bertin Denis tient à rappeler que la situation actuelle découle de changements imposés par Québec depuis une décennie. Depuis 2009, les municipalités ne peuvent plus accorder des contrats de récupération de gré à gré. Il faut absolument passer par des appels d’offres. De plus, les modifications apportées aux règles concernant les appels d’offres en général font en sorte que ces processus doivent être ouverts de façon plus large, plutôt que de circonscrire les entreprises candidates à certaines régions.
La récupération des matières résiduelles représente 40 % de la quote-part des municipalités à la MRC des Basques.