(Alexandre D’Astous) Les membres des 138 clubs 50+ affiliés au Carrefour 50+ du Québec demandent au gouvernement du Québec de permettre à leur fédération d’agir comme dépositaire des diverses demandes de permis ou d’autorisations au nom de ses clubs affiliés. Cette demande est appuyée par une pétition de plus de 2000 signatures.
Le président du Carrefour 50+, Richard Rancourt, a déposé une copie de la pétition au bureau de la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette-Vézina, le 14 novembre.
Harold LeBel à la direction générale par intérim
Le chargé de projet et directeur général par intérim du Carrefour 50+, l’ex-député Harold LeBel, a déposé une deuxième copie de la pétition à la ministre des Aînés, Sonia Bélanger, lors des Journées des partenaires pour contrer la maltraitance envers les aînés qui ont eu lieu à Québec les 14 et 15 novembre dernier.
« Dans plusieurs de nos municipalités, les activités des clubs 50+ sont les seules activités existantes ou disponibles pour les aînés. Or, depuis quelques années, le gouvernement du Québec a multiplié les normes, les règles, les vérifications en tout genre, qui se traduisent par des pages et des pages de formulaires à remplir, ce qui décourage de plus en plus de bénévoles de s’impliquer », dénonce l’organisme.
Trop de formulaires
« Nos clubs sont aujourd’hui chacun dans l’obligation, club par club, de faire les demandes de permis de loterie (50-50), de remplir le formulaire du Registraire des entreprises, de faire les demandes de permis de toutes sortes, notamment pour la musique. Ce surplus d’obligations devient lourd pour les administrateurs bénévoles des clubs, et on observe l’abandon de plusieurs activités. D’autant plus que les nombreux formulaires exigés doivent se remplir en ligne, qu’ils exigent beaucoup d’informations, et s’avèrent pas très faciles à remplir pour plusieurs bénévoles aînés », affirme Richard Rancourt.
« Par exemple, les revenus issus des loteries de type 50-50, bien que minimes, viennent aider les clubs à boucler leur budget. C’est avec ces petites loteries que les clubs financent leurs activités. Conclusion, la paperasse du gouvernement étouffe les clubs et leurs bénévoles, et ce sont des activités de sociabilisation importantes pour les aînés qui seront à risque de disparaître. Il ne faut pas oublier que la solitude est un mal bien réel pour plusieurs aînés », ajoute le président Rancourt.
Photo : Le président du Carrefour 50+, Richard Rancourt. (Photo courtoisie)