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Jocelyn Rioux, candidat Parti vert – Un parcours multicolore pour aboutir au Parti vert

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(Richard Daigle) Homme de tous les métiers, Jocelyn Rioux a aussi été homme de nombreux partis avant de fixer son choix sur le Parti vert, dont il défend les couleurs dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques.
Pendant deux campagnes électorales, M. Rioux travaille pour Louise Harel, au Parti québécois. Cette dernière lui a alors conseillé : « Si tu veux vraiment savoir ce qui se passe en politique, tu dois t’impliquer, mais pas juste dans une formation. Fais le tour des formations et va chercher ce qui va t’interpeller le plus. » Adoptant cette recommandation, le candidat vert a courtisé tour à tour par la suite les conservateurs, les libéraux provinciaux et les bloquistes. Il a présidé l’association de circonscription de Saint-Michel – Saint-Léonard pour le Bloc québécois et il a représenté le parti Citoyens au pouvoir lors d’un scrutin provincial dans Matane – Matapédia.

Pour lui, le Parti vert est la solution : ni à gauche ni à droite, mais plutôt de l’avant pour travailler avec toutes les formations politiques pour régler la question climatique et environnementale. Par exemple, le chanvre industriel peut avantageusement remplacer le bois comme matériau et ainsi permettre de préserver davantage les forêts. De plus, il soutient qu’un plant de chanvre peut filtrer autant de CO2 que la quantité fournie par vingt épinettes. Jocelyn Rioux souligne que son parti ne se préoccupe pas seulement d’environnement. Il rappelle que sa formation favorise les PME et l’éducation. D’ailleurs, le Parti vert préconise l’annulation des dettes d’études au-delà de 10?000 $ afin d’inciter les jeunes à poursuivre leur parcours.

En menant une campagne par les réseaux sociaux et dans les médias, M. Rioux évite par conviction d’utiliser des affiches qui contribuent à polluer l’environnement. Il effectuera du porte-à-porte, participera à divers événements, comme des débats, et répondra aux invitations qu’il recevra.
« C’est plutôt les jeunes que je veux impliquer, parce que c’est leur héritage. […] Je pense que quelque part, nous, les “vieux”, on a manqué notre coup. […] Je crois qu’il est temps de réparer les erreurs et donner la chance aux jeunes de s’épanouir dans tout ça. »

Dans son parcours professionnel, Jocelyn Rioux a tout fait ou presque, à 53 ans : présentement cuisinier dans un restaurant de sushis à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, il a fait partie des Forces armées canadiennes, a été technicien en réseaux de télécommunication et agent d’artistes (il a représenté l’humoriste Nabila Ben Youssef). Il y a 15 ans, il s’est découvert des racines autochtones. Cette révélation lui a permis de mieux saisir pourquoi il a autant à cœur l’environnement. Il est d’ailleurs chef à la qualité de l’environnement pour la Nation Métis du Soleil levant, dans la région de New Richmond, en Gaspésie. Le candidat vert souligne que cette cause environnementale le préoccupe depuis toujours. Il a participé à l’organisation du spectacle-bénéfice En union avec les Innus en 2017 pour la préservation de l’île d’Anticosti.

De son expérience de chef et de son appartenance autochtone, M. Rioux retient l’importance de se mettre au service des gens et à leur écoute, peu importe leur allégeance. Pour y arriver, il calquera le modèle de consultation autochtone en mettant à profit les technologies pour rassembler ses concitoyens. En raison de son parcours varié, il se croit en mesure de comprendre bon nombre de ses électeurs, qu’ils soient artistes, personnes à faible revenu ou simples travailleurs.

Il se dit fébrile, parce que comme tous ses opposants, il espère remporter le scrutin du 21 octobre. À ceux qui mettent en doute la possibilité que le Parti vert forme le gouvernement ou qu’il recueille une bonne partie des suffrages, Jocelyn Rioux rappelle qu’il y a un an à peine, bien des gens ne croyaient pas à la possibilité que la Coalition avenir Québec gagne les élections provinciales d’octobre 2018… surtout que désormais, la question environnementale est devenue un enjeu politique incontournable.

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