
(Alexandre D’Astous)-L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) prend acte de l’offre de l’Alliance syndicale, mais s’indigne que les négociations se fassent maintenant sur la place publique.
«?Plusieurs offres ont été déposées par l’APCHQ au cours des derniers mois, et elles ont été toutes refusées, et ce, jusqu’à lundi dernier. L’offre reçue ce matin ne contient aucune différence notable de celle précédemment déposée par l’Alliance », s’étonne l’APCHQ.
À ce jour, l’Alliance syndicale réclame toujours une hausse salariale de 8,35?% la première année, puis 6?%, 5,5?% et 4,5?% les trois années suivantes pour un total de 24,35?%. L’APCHQ estime que cette demande générerait un coût supplémentaire direct de 55 000 $ sur une maison unifamiliale neuve.
«?Les revendications syndicales actuelles ne tiennent pas compte de la capacité de payer des ménages, et ce, surtout dans un contexte de crise de l’habitation. Il faut le rappeler, les coûts de la main-d’œuvre représentent entre 40 % et 50 % des coûts payés par le consommateur. C’est un enjeu d’abordabilité. Pour l’APCHQ, il est primordial de protéger le portefeuille des Québécois et Québécoises », souligne l’APCHQ.
L’APCHQ rappelle l’importance d’une entente équilibrée qui tient compte à la fois de la capacité de payer des ménages, de maintenir les conditions enviables des travailleurs et des travailleuses et de s’assurer que tous les projets résidentiels soient réalisés.
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