
Trois-Pistoles, 22 novembre 2016 – La Table de concertation des groupes de femmes du Bas-St-Laurent (TCGFBSL) tient à manifester son soutien à la Fédération des femmes du Québec (FFQ) qui traverse une grave crise financière et appelle l’ensemble de la population à répondre à leur campagne d’appui, notamment sous le titre de #FFQ50deplus. Alors que l’organisme célèbre son 50e anniversaire, sa survie est menacée en raison d’un sous-financement. La FFQ risque la fermeture complète si elle n’est pas rapidement soutenue.
La TCGFBSL se joint aux nombreuses personnalités des milieux féministe, communautaire, syndical et universitaire pour témoigner de l’importance de la FFQ dans la société québécoise. la FFQ nous fait progresser comme société, que l’on pense à ses actions pour contrer la pauvreté, comme la marche « Du pain et des roses » de 1995, ou à sa contribution à l’obtention de lois comme celles sur l’équité salariale et sur la perception automatique des pensions alimentaires. De plus, c’est grâce à la FFQ que la Marche mondiale des femmes en l’an 2000, et ses éditions subséquentes, ont vu le jour, et que le Québec et le Canada se sont illustrés internationalement eu égard aux enjeux féministes.
Sa contribution est capitale et il est essentiel qu’elle continue d’être un pôle de concertation pour le mouvement des femmes. Aussi, la TCGFBSL souhaite que le gouvernement soutienne adéquatement la FFQ mais aussi tous les organismes en défense collective des droits, dont ceux qui œuvrent en condition féminine. Ce sont des organisations issues de la collectivité, qui mènent des actions pour l’amélioration des conditions de vie de toutes les femmes, en luttant contre la pauvreté et contre toutes formes de discrimination, de violence, d’exclusion et de marginalisation. Il est impératif que la société québécoise soutienne ces organisations dont l’enjeu principal est l’atteinte de l’égalité de fait entre les hommes et les femmes, tant au plan économique et social que politique et juridique
La TCGFBSL souhaite rappeler que tous les organismes en défense collective des droits sont en grande précarité financière. En réclamant un financement adéquat, la TCGFBSL s’inscrit également dans la campagne Engagez-vous pour le communautaire. Cette campagne revendique notamment du gouvernement québécois l’ajout de 475 millions de dollars par an pour financer les 4 000 groupes d’action communautaire autonomes.
La défense collective des droits, qu’est-ce que c’est ?
Les organismes de défense collective des droits (DCD) sont des organisations démocratiques qui interviennent sur des enjeux aussi différents que la santé, l’éducation, le logement, la consommation, le sexisme, l’homophobie, le racisme, les conditions de travail, les prestations sociales (aide sociale, assurance-emploi, rentes, etc.), le transport collectif et l’environnement.